Depuis quelques semaines, les plans n'existent plus. Rien, on dirait.
On les a remplacés par des tasses d'espoirs. On se donne des missions dans les potagers dans la cour des haies hantées. Des êtres étranges se glissent entre nos doigts. Rien, on dirait. Nos pieds et des mains dans les sentiers ouroboros de notre salon, déambulants à travers les coussins mous de notre royaume.
Nous sommes seuls, chacun chez soi, autour d'une pandémie, à plonger, à ignorer, à se révolter contre nos monstres. Rien, on dirait. Je ne sais pas par où me traîner pour ne pas mettre le pied sur une de ces mines qui me fera faire un tour à la Oz.
Qui sera l’auteur du prochain revirement? Le chien? L’épouvantail? Le miroir ou l’écran d’argent? Nous sommes au centre de l’action. Nous sommes le héro. Nous choisissons notre propre aventure, qui, en réalité, semble être un peu trop minimaliste. Rien, on dirait. Une danse sans voiles, stroboscopes, verres fumés et refrains.
Ce silence, fécondé par cette lenteur, nous ramène sur nous-mêmes, par des mouvements que nous avons peut-être oubliés.
Mais il y a le vent qui passe par les branches, les fenêtres et sous la porte. Comme un Casper. Nos liens se révèlent comme des bouées. Ou des lignes jaunes réfléchissantes, si vous avez peur de l’eau…Quelle mission! C’est tout.
Lumière, mon cher.
Pendant cette sentence dans le parking de la chimère sociale, cherchons les petites joies cachées dans les boîtes de céréales. Ou dans les pistes de vieilles cassettes.
On les a remplacés par des tasses d'espoirs. On se donne des missions dans les potagers dans la cour des haies hantées. Des êtres étranges se glissent entre nos doigts. Rien, on dirait. Nos pieds et des mains dans les sentiers ouroboros de notre salon, déambulants à travers les coussins mous de notre royaume.
Nous sommes seuls, chacun chez soi, autour d'une pandémie, à plonger, à ignorer, à se révolter contre nos monstres. Rien, on dirait. Je ne sais pas par où me traîner pour ne pas mettre le pied sur une de ces mines qui me fera faire un tour à la Oz.
Qui sera l’auteur du prochain revirement? Le chien? L’épouvantail? Le miroir ou l’écran d’argent? Nous sommes au centre de l’action. Nous sommes le héro. Nous choisissons notre propre aventure, qui, en réalité, semble être un peu trop minimaliste. Rien, on dirait. Une danse sans voiles, stroboscopes, verres fumés et refrains.
Ce silence, fécondé par cette lenteur, nous ramène sur nous-mêmes, par des mouvements que nous avons peut-être oubliés.
Mais il y a le vent qui passe par les branches, les fenêtres et sous la porte. Comme un Casper. Nos liens se révèlent comme des bouées. Ou des lignes jaunes réfléchissantes, si vous avez peur de l’eau…Quelle mission! C’est tout.
Lumière, mon cher.
Pendant cette sentence dans le parking de la chimère sociale, cherchons les petites joies cachées dans les boîtes de céréales. Ou dans les pistes de vieilles cassettes.
Labels: confession, confinement, covid19, jargon, magic