Calvaire, mon cher
Calvaire qui me serre
Écriture obstinée
Description d’éraflures
Cris de freins déchirant l’oreille
Frictions qui allument le corps désolé
Mollesse humaine, la bouche accablée de braise
Calvaire, mon cher
Le mot gisant
Séduisant silence qui tue le franc frisson
Gémissement gracieux d’une ouverture ou deux
Au sein des certitudes, une douce humilité
Prendre sa peur tel un prisonnier
Calvaire, mon cher
Le mot gisant
Calvaire, mon cher
Mourir seul parmi la foule
Se donner sans te résister
Dormir sur la vague jusqu’en février
Offrir la nuit pour obliger le jour
Voir venir l’orage...
Exploser l’émoi qui rend sourd
Voir venir l’orage et refuser toutes ses brises
Avaler le déluge la gueule fermée
La goutte qui fait sombrer l’amant lunaire
Lui qui boit de la main de la noyée
Calvaire, mon cher
Le mot gisant
Calvaire, mon cher
Mourir seul parmi la foule
Calme mon sang mercenaire, libère le cœur
Armé d’amertume
Calvaire, mon cher
Calvaire.
Labels: artform, echo, jargon, poésie, winter passing
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